👩‍🌾 🏝️ Être agriculteur, ce n’est pas forcément un travail.


L’agriculture, c’est bien plus qu’un métier, c’est une vocation. Mais, en même temps, cela devrait être un véritable travail rémunéré, et malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.

La définition du travail est simple : « une activité rémunérée qui nous permet de gagner de l’argent ». Or, quand on voit la réalité des chiffres, il y a un décalage flagrant :
🔹 En moyenne, un agriculteur travaille plus de 50 heures par semaine (Source : INSEE).
🔹 Le revenu agricole moyen est autour de 1 000 € par mois, avec des disparités énormes d’une exploitation à l’autre (Source : INSEE, Filosofi 2018). Il faut dire qu’il y a autant de diversités d’exploitations que d’entreprises : du cotisant solidaire à l’exploitation industrielle. Pas simple d’avoir des chiffres parlants avec de si grands écarts.
Heureusement, les agriculteurs ne vivent pas que de leur revenu agricole, même si cela devrait pouvoir être le cas.
Heureusement également, les années 2022 et 2023 ont enregistré de belles améliorations dans les résultats d’exploitation moyens (en Maine et Loire), malgré la hausse très importante des charges… mais quid de 2024 avec sa pluviométrie record ?

Ces statistiques montrent une réalité qu’il est impossible de continuer à ignorer.

Quand on travaille autant, pour des revenus aussi faibles, peut-on vraiment parler de « travail » au sens strict ? L’agriculture est un métier exigeant, qui demande un savoir-faire incroyable, un engagement de chaque instant, mais malheureusement souvent sous-rémunéré.

👉 Mon engagement avec 19.87 est de contribuer, à mon échelle, à alléger le quotidien des agriculteurs grâce à des outils numériques adaptés. Parce que gagner du temps, améliorer l’organisation et augmenter la sérénité peuvent faire la différence pour ceux qui travaillent dans des conditions parfois extrêmes.

Les outils numériques ne sont pas une solution miracle, mais ils peuvent être un levier précieux pour mieux gérer son temps et ses ressources. Et cela commence par l’utilisation de solutions simples et efficaces, adaptées à la réalité du terrain.

Quels sont les autres leviers sur lesquels nous pourrions agir à votre avis ?